samedi 18 avril 2009

Articles : menaces

Monsieur Christophe Leroy L'Aigle, le Mardi 14 Avril 2009
69, rue Saint-Barthélémy
61300 L'Aigle


Objet : Réponse à vos menaces




Monsieur,

Je vous écris ce courrier afin de revenir sur votre intervention menaçante lors du marché du 14 Avril 2009 entre 10h00 et 11h30 en sachant que vous êtes le père du jeune homme, Jazon, qui répare les chaises située en face la banque CIC sur le marché de L'Aigle.

Je marchais au niveau de la marchande de poulet située devant l'église Saint-Martin lorsque vous avez apposé vos mains sur mes épaules afin de converser avec moi. Vous avez commencé par affirmer que je ne devais pas discuté avec votre fils car il avait beaucoup de travail.

Or, une première petite mise au point s'avère nécessaire car je dois vous rappeler les principes de la courtoisie : seul ma personne et celle avec qui je discute peuvent décider d'arrêter une conversation. Quelle audace !

Ainsi, en raison de votre autoritarisme, vous devrez donc à l'avenir, me demander la permission si vous souhaiteriez vous immiscer dans mes conversations car j'accepte seulement de discourir avec des gens affables et courtois. Et n'oubliez pas que je pourrai vous accorder ou vous refuser ce droit de vous immiscer. Monsieur, est-ce que vous demandez la permission d'entrer dans la maison où vous devez rendre ? Si c'est oui, alors pour discuter avec moi, à l'avenir, c'est pareil !

A cela, vous m'avez informé que vous aviez des conflits de caractères avec votre fils en ce moment.

Or, une deuxième mise au point est nécessaire car je dois vous informer que premièrement c'est votre problème et pas le mien ; mais aussi deuxièmement, que vos problèmes ne doivent pas devenir les miens ! Et jamais, vous entendez ! Mais encore troisièmement, qu'il est de votre initiative de les régler et certainement pas à moi !

Pour continuer, vous m'avez demandé si cela me convenait ; Je vous ai répondu « moyen ». Votre attitude est devenu colérique. Vous avez péroré que vous aviez 60 ans et qu'il ne fallait pas « vous faire chier » et qu'il fallait que « je ferme ma gueule » (stricto sensu).

Or, une troisième mise au point est nécessaire car je dois vous informer que la personne qui décide si je dois « fermer ma gueule », c'est moi ! Votre expression « je ferme ma gueule », je la prends comme une première menace car ensuite, vous avez itéré qu'il fallait que je fasse attention car vous connaissiez des personnes que je prends pour une seconde menace. Aussi, qu'il fallait ne pas dire ce qui venait de se passer à toutes les personnes du marché … que je prends pour une troisième menace.

Alors, Monsieur, je m'interroge ! Est-ce que vous allez venir en bande par derrière ou par devant parce que vous rencontrez une opposition divergente ? Vous n'avez pas l'habitude qu'on le vous dise non peut-être, n'est-ce pas ?

Ensuite, j'ai observé que vous vous êtes dirigé en direction de votre fils où vous avez, je suppose expliquer cette altercation que vous avez initiée, en tapant du poing dans la pomme de votre autre main à plusieurs reprises en regardant dans ma direction que je prends pour une quatrième menace.

Alors, ce courrier en restera là sauf si je m'aperçois d'une nouvelle menace qui résultera d'un rendez-vous avec les institutions où vous expliquerez en détail ces menaces. Mais, comme il y a des menaces verbales, (peut-être de mort laissez-moi imaginer la folie), des atteintes à ma liberté flagrante avec des témoins, je suis contraint de recourir à l'écriture afin de vous mettre en garde.

Tout ceci marque mon indignation, mais également, pourrait servir d'une preuve pour un juriste, un avocat, la gendarmerie et la justice. Je vous informe que, au cas où ma vie devait disparaître de cette planète, ce courrier sera donnée en copie à des gens que je connais à qui je demanderai de le transmettre à des autorités compétentes au cas où ...

Mais également, ils auront à en informer le Maire, le préfet, le député, le sénateur, le ministre pour boucler la boucle !

Aussi, il se pourrait que ce document puisse être diffusé sur la ville afin de montrer qui vous êtes, mais vous l'avez compris, c'est du conditionnel qui ne dépend que de vous.

Cependant, en raison de vos attitudes menaçantes et extrémistes et de l'atteinte à ma liberté, j'ai décidé que vous devrez me présenter vos excuses … et ceci par écrit. Vous n'êtes en aucun cas obligé de les composer, mais sans vos excuses écrites, votre présence n'est plus conviée à la mienne ! Une deuxième fois pour que vous compreniez bien, sans vos excuses écrites, votre présence n'est plus conviée à la mienne ! Ainsi, vous comprendrez que vos chemins sont tous les chemins sauf le mien !

Aussi, je voulais vous épargner votre intervention du lendemain vers 9h30 dans la rue Saint-Barthélémy où je discutais en compagnie d'un vieille homme lequel est parti en vous entendant ! Sans commentaire ...

Je vous prie de bien vouloir ne plus me déranger et de recevoir, Monsieur, l'expression de mes salutations les plus cordiales.


Christophe Leroy

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